mercredi 30 mai 2012

21. LE POST A NE SURTOUT PAS RATER : Retour vers le futur.

Petit quizz pour s’échauffer :

Question N°1 (facile, pour se mettre en jambes, vous connaissez tous la réponse) :
Qu’est-ce qu’il y connaît aux femmes, Rick Hunter ?
Réponse : Rien. Il y connaît rien aux femmes Rick Hunter.

Question N°2 :
Comment passe-t-on de cadre Marketing sur-payé à père au foyer sous-payé (et bientôt plus payé du tout) en l’espace de cinq ans ? (ah, ah, ça fait moins les malins tout de suite) 
Réponse : Voir ci-dessous.
[NB : Pour ceux qui ont répondu « It’s adventure, baby ! », je leur accorde ½ point].

Plutôt que de vous gaver sur les raisons de cette apparente (mais néanmoins réelle) dégradation économico-psychologico-sociale avec 368 posts dans lesquels je cracherais ma haine et dirais de très vilains mots (que je ne regretterais même pas) sur les « gentils » gens de chez B*nduelle, je vais tenter de vous faire un raccourci éclair de tout ce qui s’est passé depuis le dernier post jusqu’à aujourd’hui. C’est juste pour mettre en perspective la suite des aventures trépidantes de mes prochains posts, pour celles et ceux qui auraient le courage de continuer à me suivre (ça s’appelle un peu du teasing dans les milieux autorisés).

Allez, on monte tous dans ma Delorean et c’est parti !
Attachez vos ceintures, y s’en est passé des choses…

1/ Pichu, mon AX 4x4 est décédée à 75 000 km car j’avais mis dedans de l’huile « trop efficace pour son moteur » et ça les a flingués, elle et son moteur. C’est pour ça que je suis aventurier et pas garagiste [j’y reviendrai pas, trop de souvenirs douloureux]. Heureusement Belle-Maman nous a donné sa Punto verte (merci encore Belle-Maman), notre voiture actuelle, rebaptisée Jean-Pierre, pasqu’il est vert (pas forcément brillant comme explication, mais ça se défend : ça rime). Mes filles adorent Jean-Pierre, même si, je cite : « il est moche et cabossé et y va pas vite » [J’y reviendrai, j’ai une blinde d’aventures liées à Jean-Pierre].

2/ La semaine du 12 septembre 2007, j’ai eu 30 ans, je me suis marié avec mon amoureuse et j’ai acheté une maison (quand on est un aventurier mystérieux et buriné, on fait les choses à moitié ou on ne les fait pas !) [Tout ça était juste topissime, mais j’y reviendrai pas]. Aussi j’ai dû prendre 5 crédits et c’était une belle connerie (mais c’était un beau mariage réussi et on avait une belle maison alors what the fuck !).

3/ Après un an et demi comme Responsable du Développement des Ventes chez B*nduelle (et oui, toujours avec des majuscules !), ça se passait hyper bien (j’aurais dû sentir que c’était louche) et on m’a proposé une promotion que je me suis empressé d’accepter pour des raisons bassement financières d’une part (500€ nets par mois en plus, c’est une offre qui ne se refuse pas, même pour un aventurier intègre comme moi) et pasque ça me permettait de remettre un pied dans le Marketing produit (alors que je bossais plutôt dans le Marketing enseignes, si tant est que ça parle à quelqu’un), truc que j’aimais a priori bien. A priori. Fatal error occured : j’aurais mieux fait de laisser tous mes pieds en dehors du Marketing produit. Ca s’est bien passé pendant 1 an et après j’ai failli crever deux fois (au sens tout à fait premier du terme) : un premier burn out avec arrêt de deux mois en maison de repos et un deuxième burn out de 6 mois, 9 mois plus tard, suite à deux comas épileptiques. Un peu comme si mon organisme essayait de me faire passer subtilement un message, genre : « Barre toi vite jeune padawan avant d’y laisser ta peau ! ». Aucun aventurier digne de ce nom n’a effectivement, gravé sur sa pierre tombale, « ci-gît un grand aventurier mystérieux et buriné, vaincu par des carottes râpées au jus de citron de Sicile (idem si on remplace les carottes par taboulé à la menthe douce, ça reste grotesque) ». C’est vrai que c’est complètement con et dénué de sens comme cause de mort. J’ai donc décidé de quitter cette « magnifique » entreprise, d’un commun accord avec moi-même, avec le moral en morceaux, la santé en morceaux et 18 kg en moins  [j’y reviendrai pas, je risquerais d’être désobligeant].

4/ Durant mon premier burn out, on m’a diagnostiqué, grâce à plein d’examens super sympas (scans du cerveau, des trucs de ce genre) et à des gentils experts psy que j’avais « décompensé en psychose maniaco-dépressive » (ouhhhhh ça fait peur, on dirait que je suis un gros psychopathe, alors que pas du tout en fait, je suis hyper sympa, c’est mon profil qui le dit). En gros, j’étais devenu bipolaire et je vais donc me coltiner ça jusqu’à la fin de ma vie. Impeccable. [j’y reviendrai pas, ça n’est pas violemment funky]. NB : Pour ceux qui pensent que ça n’est pas une vraie maladie ou que tout le monde est bipolaire, je vais pas me battre, je l’ai trop fait, pour ceux qui se demandent ce que c’est que cette maladie, je vais pas l’expliquer là, je l’ai trop fait également, je pense que wikipédia pourra vous renseigner, et pour ceux qui pensent que grâce à ça, je peux recharger ma batterie de voiture en me mettant une pince croco sur chaque oreille : vous êtes perdus pour la cause, vous sortez !

5/ Zoé, l’infâme chatte de ma femme, a dû pondre environ 256 chatons sur la période, ce qui est beaucoup dans l’absolu, notamment quand on met en perspective son grand âge… [Je reviendrai sur cette immonde bestiole pasqu’elle m’en a fait voir des vertes et des pas mûres, tant il est vrai que je dégueule les chats en général et celle-ci en particulier, puisqu’elle vit chez moi (elle était livrée avec ma femme). Je la hais, elle me hait : entre nous, c’est à celui ou celle qui fera le plus de coups de pute à l’autre – et elle se défend pas mal la morue, je dois dire !].

6/ Joie-bonheur : nous avons fabriqué une petite ratatouille prénommée Margot, 3 ans et demi au garrot à l’heure où je vous parle. Changer de vie en quittant Paris c’est une aventure, fabriquer un babynou tout doux, tout neuf, avec une étiquette « BRAND NEW » dessus, c’est quand même une putain de grosse aventure (surtout quand on est pas du tout flippé comme moi). [Y’a matière à raconter, donc j’y reviendrai…]. Pour ceux qui n’auraient pas suivi ou qui ne me connaissent pas, ma grande fille Sasha a elle aussi été livrée avec sa maman. Je l’ai pas fabriquée, mais c’est un détail. Elle est dans mon cœur et dans mes bras depuis ses deux mois et je l’aime « le plus fort du monde », c’est mon bébé spécial. En plus après quelques longues démarches juridico-admistratives, elle est aujourd’hui officiellement notre premier enfant sur le livret de famille et porte mon nom (la pauvre), mais du coup j’avais jamais vécu de grossesse avant, c’était pour dire ça.

7/ Actuellement, bonne situation de merde : pas l’ombre d’un taf à l’horizon, grillé en Marketing vs trop longue période sans bosser, pas sûr de pouvoir tenir un taf de toutes façons, assedics qui se terminent le 6 septembre prochain, plan de surendettement banque de France avec obligation de vendre la baraque, fins de mois difficiles (qui commencent le 10 du mois)… Bref, c’est pas la joie maximale ! Mais bon, quel aventurier serais-je si j’abandonnais au pied de la montagne ? (Même si elle a l’air sacrément grande, escarpée et pleine de vils pièges fourbes et pernicieux…). La vie est une jungle (manifestement avec des montagnes au milieu), et la jungle, « c’est ma grande passion », comme dirait Omar Sharif (c’était avec le tiercé, mais vous voyez l’idée). [Bon, ben tout ça j’y reviendrai pas, ça n’a aucun intérêt, c’est juste pour vous situer]

8/ Bon, et puis après, il y a toutes les anecdotes liées à mes deux chouquettes qui grandissent et qui, comme tous les gosses j’imagine, sont une source intarissable de rigolade et/ou d’énervement (selon les jours), mais toujours avec une (pour ne pas dire plusieurs) anecdote(s) croustillante(s) à la clé. D’autant plus quand on est père au foyer, subi puis choisi, puisqu’on passe beaucoup de son temps avec sa progéniture d’amour, par définition.

Voilà donc comment je suis devenu père au foyer, voilà pourquoi on est sacrément dans la merde et voilà pourquoi j’ai du temps pour faire un blog…

Pour celles et ceux qui ne se sont pas endormis ou pendus en cours de route :

Sur la base des potentiels sujets que je souhaite aborder dans le futur (cf : ci-dessus) et des posts déjà parus (qui doivent normalement vous avoir familiarisé avec mon style), êtes vous partant(e)s pour continuer l’aventure avec moi ou est-ce le moment d’arrêter (pasque par exemple vous en avez juste rien à foutre ou pasque vous trouvez pas ça drôle du tout, ce qui est évidemment votre droit le plus strict) ?

J’ai juste besoin de savoir pasque mine de rien, ça représente un peu d’investissement-temps cette histoire. Moi, j’y prends du plaisir, mais si je suis seul, ça s’appelle de la masturbation et ça n’a aucun intérêt.

Du coup, ce qui me ferait plaisir (mais vous êtes pas obligé(e)s d’être d’accord), c’est :

1/ De faire vos commentaires (oui/non/merde) SUR LE BLOG sivoplé les gens, idéalement à la suite de ce message par exemple (pasque pour l’instant j’ai tous les commentaires sur mon facebook, ce qui est déjà très bien, mais ça ne participe pas vraiment à une autonomisation dudit blog…).

2/ De vous inscrire comme membre officiel du blog (j’ai rajouté cette magnifique fonctionnalité récemment) : ça se passe tout en bas du blog. Si je pouvais avoir, disons, 20 membres comme noyau dur, je trouverais ça déjà super cool !

3/ Et puis, si vous êtes d’accord pour qu’on continue, et comme je suis une tête de pioche d’aventurier mystérieux et buriné, de m'aider à atteindre les 4000 pages vues pour continuer. Pour cela, vous avez toujours le droit de faire passer le message autour de vous et si ça fonctionne pas, et ben vous prenez vos grands-parents, vos voisins et les profs de vos gosses en otage et vous les forcez à lire tous les messages un par un (c’est facile en plus, y z’ont des numéros - les messages, pas les otages ! Ceci étant vous avez le droit de donner des numéros à vos otages si le coeur vous en dit) jusqu’à ce qu’on soit à 4000 (pour info à date, avant de publier ce post, on en est à 3776, c’est pas si loin).

Voilà, je crois bien que la balle est dans votre camp (merci d’avance de ne pas me la renvoyer trop violemment dans la figure)

A vous lire les gens, portez vous bien. T.

4 commentaires:

  1. Bon, pour faire court, en tant que premier membre hormis le créateur de ce blog, je suis pour que tu continues pour les raisons suivantes :
    1 - Ca me fait quand même bien marrer.
    2 - Ca me permet de te faire régulièrement des commentaires désobligeants (ha bon, j'en faisais déja avant ? )
    3 - En tant qu'ex lecteur de livres dont on est le héro puisque tu les cites, je ne vois pas trop l'interet de commencer pour prendre le choix "j'en ai rien à foutre de ce truc et j'aimerais arretet"
    4 - Heu ... ben non j'ai pad de 4.

    Voili jeune padawann & may the force be with you

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  2. Comment ne pas suivre ! Encore, encore !

    Ca me fait trop plaisir de lire les tribulations d'un aventurier mystérieux et buriné alors que j'en suis très loin. Un regard perçant et cocasse sur un quotidien familial que je ne connais que trop bien !

    Oh voui !

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  3. Tu as deux fans ici, une parisiennes et un bretons ... un peu aventuriers sur les bords aussi. Mon post compte donc pour deux, avec mon cheri on te suit assiduement. Continue comme ca, on se regale. Des rooo bisous a toutes la pitite famille. Charlotte

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  4. Merci les loulous pour vos encouragements. Je persiste et je signe, donc, jusqu'à ce que mort s'en suive (j'espère pas trop vite) ou que l'inspiration se tarisse (j'espère pas trop vite non plus). Des bises et see you round. TOM.

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